Vitamine C, calcium, antioxydant… L’orange est le fruit le plus apprécié des Français à la fois pour sa saveur légèrement acidulée, mais aussi pour ses innombrables vertus pour la santé. Et puisque vous êtes contre le gaspillage, peut-être avez-vous pris l’habitude de recycler sa peau et de l’utiliser dans toutes sortes de recettes gourmandes.
Il faut dire en effet que sa peau est riche en saveurs ! Oui mais, que dire de la peau blanche de l’orange qui entoure les quartiers et que la plupart d’entre nous retirent avant de se régaler ?
Appelée pith en anglais ou mésocarpe, il s’agit de cette peau spongieuse et filandreuse qui entoure votre fruit. Certains la croient amère et non comestible… N’y a-t-il vraiment rien à en tirer ?
Anatomie de l’orange
L’orange, comme tous les agrumes, s’organise selon une composition bien précise.
- L’épicarpe, ou zeste. C’est la partie externe de la peau, là où se concentrent l’essentiel des essences. Le zeste est très utilisé en cuisine.
- L’exocarpe ou flavedo. La peau dans sa globalité, riche en parfum et en arômes. Elle se compose d’un épiderme et d’un hypoderme qui passera de vert à orange au fil de la maturation.
- Le mésocarpe. Cette fameuse peau blanche dont il est question ! Plutôt spongieuse et dépourvue d’intérêts gustatifs, elle se révèle particulièrement riche en pectine que l’on retrouve notamment dans l’élaboration de confitures.
- L’endocarpe enfin, cette fine peau entourant la pulpe des quartiers de notre orange. C’est dans les quartiers que se concentrent les sucres, l’eau et les vitamines du fruit.
Quels intérêts nutritionnels pour la peau blanche de l’orange ?
Au-delà de sa faible teneur en glucides et de ses propriétés désaltérantes grâce à une composition intégrant environ 90% d’eau, l’orange se distingue de bon nombre d’autres fruits par une teneur supérieure en calcium et un formidable cocktail d’antioxydants !
Des bienfaits et des nutriments que l’on retrouve dans tous les éléments de l’orange. Y compris dans cette peau blanche disgracieuse que l’on retire trop souvent à tort.
À vrai dire, la peau blanche de l’orange est même la partie du fruit où se concentrent l’essentiel des fibres. Retirer le mésocarpe revient à se passer de 30% des fibres de votre agrume.
Un apport à ne pas négliger pourtant, compte tenu de son action positive sur le transit intestinal et sur le cholestérol. L’alimentation reste en effet l’une de nos meilleures alliées santé face aux agressions extérieures.
La peau blanche de l’orange contient également autant de vitamine C que le fruit en lui-même et s’accompagne d’une quantité raisonnable de flavonoïdes, reconnus pour leurs propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et antibiotiques. On retiendra aussi leur rôle bénéfique sur les vaisseaux sanguins.
Manger la peau blanche de l’orange
Il y a quelques années, un rédacteur du Washington Post s’est livré à une petite expérience. Certains de ses livres de cuisine lui recommandaient en effet de retirer toute la peau blanche, susceptible de nuire au plat. D’autres conseillaient au contraire de ne pas en perdre un gramme et de l’intégrer à certaines recettes de smoothies par exemple, pour ajouter de la texture et des bienfaits nutritionnels.
Après comparaison des deux recommandations, il s’est avéré que la peau blanche de l’orange était totalement dépourvue de saveurs, là où celle du pamplemousse et du citron était légèrement amère.
Pourquoi la retirer dans ce cas ? Sans doute que ce son aspect blanc filandreux est bien moins appétissant que les quartiers orange et juteux de a pulpe. Sûrement aussi que ses bienfaits ne sont pas réellement connus.
La meilleure manière de consommer la peau blanche de l’orange reste de l’avaler avec le fruit, quartier après quartier. Un bon réflexe à adopter au plus tôt de la diversification alimentaire (article sur l’éveil au goût).
Les nombreux nutriments qu’elle contient méritent bien, après tout, que l’on fasse un petit effort !
Merci beaucoup pour ces explications.
Je suis satisfaite de cette réponse
Et j’attends de déguster complètement ma prochaine orange.
Bonjour. Voilà moi en cette période d’hiver je n’ai pas jeté les pelures de mes agrumes (oranges, mandarines et citron), je les ai fait déshydraté ensuite mixé au blinder en mélangeant le tout, j’ai ensuite obtenu une poudre très aromatisé, mais j’aimerais savoir s’il vous plaît comment utiliser cette poudre ? Peut on faire des tisanes avec sachant que même la peau blanche je ne l’ai pas enlevé. Merci de bien vouloir me répondre.
Moi, je consomme la peau blanche. D’ailleurs, je continue toujours de prendre la peau blanche de l’orange, avec le fruit lui-même. En épluchant la partie épaisse, extérieure bien sûr…
En plus une consommation en excès jusqu’à un kg…
J’ai commencé a garder la pelure de l’orange par ce que cette année je me suis fait de la marmelade ; comme je ramasse tout je déteste jeter ,j’ai donc faite sécher la pelure des oranges en petites lisières a la lumière de la cuisinière et que j’ai réduit en poudre QUEL délice j’en soupoudre presque sur tout : la crème glacé a la vanille soupoudrer de la poudre est un DÉLICE
Bonjour à tous, et à toutes,
il ne faut pas négliger l’aspect sanitaire du ziste. J’invite tous les diabétiques comme moi à manger le ziste en même tant que l’orange elle-même. En fait quand je mange une orange, je n’épluche que la partie supérieure, très finement, comme si j’utilisais un économe. Je ne gâche rien du précieux ziste blanc. Mieux vaut cependant utiliser des oranges bio bien entendu.
Au moment de la digestion, l’excès de sucre, contenu dans l’orange va être absorbé en grande partie par les fibres contenues dans le ziste. Aussi, le pic glycémique est fortement atténué.. C’est une merveille de la nature, s’en passer est une aberration. Même si vous n’êtes pas diabétique, les fibres sont un anti cancer absolument nécessaire à l’organisme humain. On n’en trouve certes pas que dans le ziste d’orange mais celui-ci on est bien pourvu, alors pourquoi s’en passer.
Et je ne parle même pas des anti-oxydants et flavinoides contenus aussi dans le ziste.
Bonne santé à tous